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religieuses

Les femmes 
en éducation

Les femmes 
et la santé

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« Elle était bonne et connaissait son métier. Elle priait tout bas et faisait des examens comme un médecin. »

Les femmes et la santé

 

Les Amérindiennes et la médecine par les plantes

Les peuples autochtones des territoires qui forment le Canada utilisaient plus d’un millier de plantes différentes pour se nourrir, se soigner, fabriquer des produits et pour pratiquer des rites ou des rituels. Les plantes occupaient une très grande place dans la médecine autochtone, et c’est toujours le cas aujourd’hui. Le traitement des maladies et leur prévention relevaient des spécialistes des plantes. La transmission des connaissances se faisait oralement.

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L’Encyclopédie canadienne, Nancy J. Turner, 2006.

Photo: Paniers en écorce de bouleau fabriqués par les amérindiens de la communauté Atikamekw de Manawan. Collection Yolande Bertrand.

Des femmes dévouées à leurs concitoyennes

 

«Elle était forte à son corps, mais douce avec les femmes. Elle était bonne et connaissait son métier. Elle priait tout bas et faisait des examens comme un médecin. Elle connaissait son affaire et faisait ça pour rien. Elle ne voulait pas être récompensée.»

Blanche Boudrias-Gaudreault se souvient de Rose-Emma Léonard, sage-femme.

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Luc Coursol, Lac-du-Cerf, La mémoire du temps.

Sages-femmes des Hautes-Laurentides

Rose-Emma Paradis-Léonard, sage-femme de Lac-du-Cerf et son mari Alexis Léonard.

Célina Drouin, épouse de Hormidas Lefebvre, arrivés en 1890. Sage-femme, elle aurait présidé à la naissance de près de 300 enfants. Extrait du livre de Nominingue 1883-1983.

Les lieux de pratique

Orphelinat et Hôpital de Nominingue

Dès l’automne 1896, arrivent de Lyon, en France, des religieuses de l’ordre des Chanoinesses des Cinq Plaies. Dès leur arrivée à Nominingue, elles ouvrent un orphelinat et, peu après, un hôpital pouvant recevoir une quinzaine de patients. Au besoin, elles visitent les malades à domicile pour leur prodiguer des soins. Les religieuses quittent en 1914.

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Nominingue 1883-1983, Pp. 89 et 188.

Photo: Religieuses accompagnant le docteur Gustave Roy. Hospice Sainte-Anne, juin 1938. P027 Fonds Alcide Boudreault.

1931 – L’Unité sanitaire

1932 – L’Hospice Sainte-Anne

1950 – L’Hôpital Notre-Dame de Sainte-Croix

1961 – L’Hôpital des Laurentides

1972 - Le CLSC des Hautes-Laurentides

Le CLSC a obtenu ses premières lettres patentes en novembre 1972 sous l’entité « CLSC de Mont-Laurier ». Une première équipe de quatre employés travaille à son implantation à compter de 1974.

À cette époque, le CLSC occupe un local à côté de l’hôpital et en 1976 y intègre des employés de l’Unité sanitaire.

Le CLSC a pour mission d’offrir en première ligne des services de santé et des services sociaux courants et à la population du territoire qu’il dessert, des services de nature préventive et curative, de réadaptation ou de réinsertion, ainsi que des activités de santé publique.

En 1978, ouverture du point de services de l’Annonciation et déménagement du CLSC dans l’édifice MacLaren sur la rue de la Madone.

Les deux premières infirmières sont Mesdames Paulette Desjardins et Louise Blais. Les deux premières femmes médecins à y pratiquer sont les docteures Barbara Olejniczack et Viviane Lagueux.

Une demande de modification est présentée au ministère pour
« CLSC des Hautes-Laurentides » afin de mieux représenter le territoire desservi.

En 1983, le CLSC de Mont-Laurier déménage sur le boulevard Albiny-Paquette.

En 1988, ouverture d’un point de services a Notre-Dame-du-Laus.


L’Écho de las Lièvre, 8 février 2002.

En 2002, une première femme accède au poste de directrice générale, il s’agit de Mme Denyse Marier.

Suite à une réforme du réseau de la santé en 2004, le CLSC des Hautes-Laurentides fusionne avec le CHCR Antoine-Labelle pour devenir le CSSS Antoine-Labelle.

En 2008, le point de services de Mont-Laurier est obligé de déménager rapidement suite à un problème de santé publique dans ses locaux. Durant plus de deux ans, les services sont répartis dans différentes bâtisses de Mont-Laurier.

En 2012, ouverture des nouveaux locaux sur la rue de la Madone.

En 2015, après une réforme du réseau de la santé, le CSSS ANTOINE-LABELLE devient partie intégrante du CENTRE INTÉGRÉ DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DES LAURENTIDES.

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Rapport annuel du CSSS d’Antoine-Labelle 2004-2005, 2008-2009.
Les Hautes-Laurentides, j’en suis malade, exposition SHGHL 2006.
MSSS du Québec, Glossaire, Définition de termes relatifs au réseau de la santé, décembre 2017.
Rapport annuel de gestion CISSS des Laurentides 2015-2016.

 

P028 Fonds Florian Boudreault.

Tenue d’infirmière. Prêt de Solange Yale-Thibault.

Tenue d’infirmière. Prêt de Solange Yale-Thibault.

Seringues. Collection de la SHGHL.

Stéthoscope et ciseau d’infirmière. Prêt de Lucie Quevillon.

Céline Campbell

Mme Céline Campbell est la première femme de la région diplômée en pharmacie. Elle a fait ses études à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal de 1970 à 1974. Fraîchement qualifiée, elle est engagée par le Dr Alphonse Verdicchio à sa pharmacie de Mont-Laurier, la pharmacie Lachapelle-Verdicchio. Après quelques années, elle part à l’extérieur de la région travailler à la pharmacie Denault de Gracefield pour quelque temps. Elle revient à Mont-Laurier à la pharmacie d’André Bolduc où elle œuvrera pendant 30 années consécutives. Elle terminera sa carrière comme pharmacienne à temps partiel à Notre-Dame-du-Laus, durant environ cinq années. En tout et partout, Mme Campbell a exercé sa profession pendant 40 ans.

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Céline Campbell