La femme et 
la colonisation

Les communautés 
religieuses

Les femmes 
en éducation

Les femmes 
et la santé

Crédits

« Merci aux religieuses qui dès le début ont su que le pouvoir des femmes passait par l’éducation. »

Les femmes en éducation

 

« Mes premières années d’enseignement à l’école de rang furent pour moi, une confrontation avec la misère. L’école était pauvre et les élèves aussi; les uns venaient a l’école pieds-nus durant la belle saison ou a tour de rôle durant la saison froide, parce qu’ils manquaient de vêtements ou de chaussures. C’étaient des enfants très attachants ».

Fernande Piché, Cantons Unis (1935)

Institutrice

Des élèves de l’école du rang 4, comté Robertson et Pope, ouverte en 1929, dont l’institutrice était Yvette Coursol. 

Témoignages

Le contrat d'une institutrice en 1910

  1. Ne doit pas être mariée;
  2. Ne jamais se tenir en compagnie d’hommes;
  3. Toujours être à la maison entre 8 heures du soir et 6 heures du matin, à moins d’être en train de travailler à l’école;
  4. Ne pas se tenir dans ou près du restaurant du village;
  5. Ne jamais quitter le village sans la permission des commissaires;
  6. Ne pas fumer;
  7. Ne doit pas boire de vin, de whisky ou de bière;
  8. Ne jamais aller en carriole avec un autre homme que son frère ou son père;
  9. Ne doit pas porter des couleurs voyantes
  10. Ne doit pas faire des « arrangements » avec ses cheveux;
  11. Doit porter au moins deux vêtements supérieurs, dont un châle;
  12. Aucune robe ne devra être plus de deux pouces au-dessus de la cheville;
  13. L’école devra toujours être propre et accueillante:
    • Balayer le plancher de la classe tous les jours;
    • Laver le plancher de la classe au moins une fois la semaine avec de l’eau chaude et savonneuse;
    • Nettoyer le tableau au moins une fois par jour;
    • Allumer le feu dans la fournaise à 7 heures le matin afin que la classe soit réchauffée à l’arrivée des élèves à 8 heures.

Institutrice avec ses élèves à Saint-Jean-sur-Lac. 

Le travail des institutrices

Les premières écoles de Mont-Laurier

Simone Campeau.

Simone Campeau

« J’ai débuté ma carrière à l’automne 1937. J’avais 18 ans. […] « En 1954, j’ai quitté ma petite école de rang pour enseigner à l’école de la Madone de Mont-Laurier. J’y suis restée sept ans. De 61 à 63, je fais un séjour à l’école St-Eugène pour revenir à la Madone comme directrice jusqu’en 1982 alors que je prends ma retraite après avoir passé quarante-cinq ans de ma vie dans l’enseignement. »

Les sœurs Cloutier

Une famille de la région comptant 17 enfants, celle de Célanire Monette et Jules Cloutier, nous ont donné six institutrices, qui ont œuvré dans la région.

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Marie-Rose : a étudié chez les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie; elle enseigne à Kiamika en 1928. À l’âge de 27 ans, elle entre en communauté sous le nom de Sœur Marie-Eulalie-du-St-Sacrement.
Jeanne : Christ-Roi en 1927;
Simone : Christ-Roi en 1929; enseigne dans Campbell en 1934;
Germaine : Christ-Roi en 1930; enseigne à Mont-St-Michel en 1932;
Annette : Christ-Roi en 1932; enseigne dans Campbell en 1934;
Thérèse : Christ-Roi en 1934; enseigne dans Robertson et Pope en 1936.

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Cécile Reid-Brisebois, Nos institutrices rurales.

Haut: Germaine, Annette, Thérèse. Bas: Marie-Rose, Jeanne, Simone. P017 Fonds École normale.

Les écoles de formation

Premières finissantes de l’École normale de Mont-Laurier en 1928. Gauche à droite: Florida Demers, Marie-Jeanne Forget, Anne-Marie Labarre, Yvonne Perrier. P017 Fonds École normale.

L’Institut familial de Nominingue

L’École normale de Mont-Laurier

L’École d’agriculture de Mont-Laurier

Claudine Millaire est la première femme à occuper le poste de directrice générale à la Commission scolaire Pierre-Neveu.

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