« Les communautés religieuses ont occupé une place primordiale
dans l’histoire du Québec, principalement dans les domaines de
l’éducation, de la santé et des services sociaux. »
1887 – Les Sœurs de Sainte-Croix et des Sept Douleurs
Congrégation fondée au Mans (France) en 1843 par le Père Basile Antoine Moreau. Celui-ci a été béatifié par Rome en 2007, il devient donc Bienheureux. « Les buts de la congrégation, après la gloire de Dieu et l’union au Seigneur, sont, prêcher la Parole de Dieu, particulièrement dans les campagnes et les missions étrangères, l’éducation chrétienne de la jeunesse, avec un souci particulier des pauvres et des enfants abandonnés. » Basile Moreau, 1854.
Les disciples du Père Moreau débarquent en sol canadien en 1847. En 1882, une nouvelle congrégation se forme, les religieuses deviennent autonomes de la France et forment la branche canadienne des sœurs de Sainte-Croix et des Sept-Douleurs reconnues officiellement par Rome en 1889. La congrégation se voue principalement à l’enseignement. Plus tard, elles seront connues comme Sœurs de Sainte-Croix.
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La mission des Sœurs de Sainte-Croix dans les Laurentides (Histoire d’une Alliance) :
« L’éducation en solidarité avec le peuple de Dieu, le peuple des Laurentides »
C’est le Père Marcel Martineau, curé fondateur de Nominingue qui fit appel à Mère Marie de Saint-Basile, la supérieure générale afin d’ouvrir une mission éducative pour les enfants des colons. Celui-ci écrivait à la Mère supérieure : « Choisissez-nous deux sœurs courageuses, robustes et gaies, la mélancolie ne ferait pas dans la solitude des forêts. »
En 1887, parties de Saint-Laurent et après quatre longues journées de voyage, les deux religieuses arrivèrent à Nominingue, soit sœur Marie de Saint-Jean-de-la-Croix, (Herminie Archambault de son nom de jeune fille) et sœur Marie de Sainte-Ursule. Le village compte 32 familles et de nombreux enfants. La construction du couvent n’est pas terminée, malgré cela, les religieuses, cinq jours après leur arrivée, débutent les classes dans une partie de la maison en construction. La première journée de classe, douze élèves se présentent. C’est le début d’une longue et belle histoire de collaboration entre cette communauté et les Hautes-Laurentides.
Gauche : Sœur Marie de Saint-Jean-de-la-Croix, Supérieure fondatrice (1887-1895).
Droite : Sœur Marie de Saint-Ursule, compagne de la fondatrice (1887-1891).
Implantation des Sœurs de Sainte-Croix sur le territoire avec ouverture de maisons :
- 1887 : Nominingue
- 1920 : L’Annonciation
- 1924 : Ferme-Neuve
- 1926 : Mont-Laurier
- 1929 : Kiamika
- 1935 : Sainte-Anne-du-Lac
- 1938 : L’Ascension
- 1939 : Notre-Dame-du-Laus et Mont-Saint-Michel
- 1942 : Notre-Dame de Pontmain
- 1948 : Lac du Cerf et Val-Barrette
- 1951 : Lac des Écorces
- 1952 : Saint-Jean sur Lac
Les municipalités de Chute-St-Philippe, Lac-des-Iles et La Macaza, ont bénéficié elles aussi de l’expertise des religieuses, mais sans l’implantation d’une maison. En 2019, seulement trois religieuses exercent toujours leur pastorale sur notre territoire.
Actions sur le territoire :
- Enseignement auprès des enfants, des adolescents et des adultes.
- Création d’écoles de formation des enseignantes : École de pédagogie à Nominingue en 1917 et École normale Christ-Roi à Mont-Laurier en 1926.
- Accueille des groupes qui ont besoin d’un lieu de rencontre à l’Accueil Notre-Dame du Lac à Nominingue dans les années 70.
- Création École ménagère de Nominingue en 1902.
- Création de l’École modèle à Nominingue en 1905.
- Pastorale auprès des jeunes (Café de la Source par Sœur Délia Saint-Jules en 1984).
- Pastorale auprès des personnes handicapées, création de Foi et Lumière par Sœur Denise Labelle.
- Pastorale auprès des malades, agentes de pastorales en milieu hospitalier, en CHSLD, implantation d’Albatros, accompagnement auprès des personnes en fin de vie.
- Pastorale du baptême et célébration du baptême : Sœur Béatrice Lebeau et Sœur Marie-Paule Laforest.
- Pastorale sociale : Implication pour la création de la maison d’hébergement la Passe-R-elle, les Habitations aux Jardins verts, fondation du Centre de la Famille de Mont-Laurier par Sœurs Monique Bourgeault et Marie-Claire Bazinet en 1986.
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Gauthier, Alice, Histoire d’une Alliance, Nominingue, 1987, 399 pages.
Revue Sainte-Croix, «150 ans de présence et de service 1847-1997», Montréal, 89 pages.
Soeurs de Sainte-Croix, Répertoire du patrimoine culturel, Culture et Communications Québec.
www.soeursdesaintecroix.org
1896 – Les Chanoinesses des Cinq-Plaies
En septembre 1896, à la demande des Chanoines Réguliers de l’Immaculée-Conception, une communauté de religieuses arrive de Lyon en France et s’installe à Nominingue, ce sont les Chanoinesses des Cinq-Plaies : la supérieure,
Mère Joséphine, Sœur Eulalie et Sœur Séraphine. Elles font l’entretien de la cuisine et de la lingerie des chanoines Réguliers de l’Immaculée-Conception et fonderont un orphelinat et un hôpital.
L’incendie du collège, qui mit à néant les plans d’avenir des Chanoines, eut sa répercussion pénible sur le mode de vivre des Chanoinesses. En nombre restreint, les dernières Chanoinesses rentrèrent en 1914 à leur monastère provincial, établi à Ottawa depuis un an.
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Nominingue 1883-1983.
1910 – Sœurs de la Providence
Fondée par Émilie Tavernier Gamelin et Mr Ignace Bourget, la congrégation est érigée en 1844. Sœur Gamelin sera la supérieure jusqu’à son décès.
Leur mission : Soulagement spirituel et temporel des pauvres et des malades, cliniques et hôpitaux; œuvres des orphelins et des vieillards; œuvres des aliénés; œuvres des incurables et des tuberculeux; œuvres des sourdes et muettes; visite des pauvres et des malades à domicile; dispensaires pour les pauvres et les infirmes; instruction pour la jeunesse.
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Suite aux démarches du curé Génier, des Sœurs de la Providence viennent s’établir à Mont-Laurier afin de prodiguer leurs services dans le domaine de l’enseignement. En 1917, l’inspecteur d’école M. Letarte souligne leurs actions et les félicite. Elles quittent définitivement en 1927.
Deux jeunes filles natives de Mont-Laurier se joignent à la communauté : Cécile L’Allier et Monique L’Allier, filles de Augustin L’Allier et Octavie Giroux.
Sœurs de la Providence qui sont nées ou ont vécu à Mont-Laurier
- Jeanne Taillon, Sœur Joseph-de-la-Trinité
- Marie Boyer, Sœur Marcel-François
- Yvette Lamarche, Sœur Marie-Godefroy (sur la photo)
- Simone L’Allier, Sœur Louise-Marcelle
- Suzanne Cadieux, Sœur Jeanne-Claire
- Jeanne d’Arc Lajeunesse, Sœur Joseph-Pierre
- Thérèse Richer, Sœur Anne-Claudia
- Jacqueline Richer, Sœur Louis-Rosaire
- Cécile L’Allier, Sœur Jean-Alphonse
- Monique L’Allier, Sœur Geneviève-de-Paris
- Albertine Plante, Sœur Marie-de-Fourvière
- Marie-Louise Venne, Sœur Gilbert-Marie
- Madeleine Raymond, Sœur Jeanne-de-la-Croix
- Madeleine Gascon, Sœur Claire-Adèle
P068 Soeur Marie Godfroy, fille de Godfroy Lamarche et Marie Robillard. P068 Fonds Soeur Marie Godfroy.
1914 – Sœurs missionnaires de l’Immaculée-Conception
Sœur Marie-du-Saint-Esprit née Délia Tétrault, fondatrice établie à Outremont, est à la recherche d’un lieu de repos favorable à la santé des membres de sa communauté dans les Laurentides. Au même moment, Mgr Brunet est confronté avec le problème du collège de Nominingue, laissé en friche par les chanoines. Il prévoit relancer une mission en érigeant un séminaire diocésain à Mont-Laurier et désire se départir du collège attenant à l’église de Nominingue. Ainsi la recherche d’un lieu de repos pour les Sœurs de l’Immaculée-Conception coïncide avec cette volonté de la vente de la Corporation du Collège.
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En mai 1914, les religieuses présentent une première offre. Après étude, le curé Génier, procureur du diocèse, propose de vendre les lots 39-40, ainsi que les bâtisses s’y trouvant, excepté l’église, pour 10 000$. Cette vente va permettre de payer une partie des dettes laissées à la Corporation du Collège par les Chanoines réguliers.
C’est ainsi que les Sœurs de l’Immaculée-Conception deviennent propriétaires de l’ancien collège et d’une grande propriété qui s’étend du Lac Saint-Joseph jusqu’au grand Lac Nominingue. À leur arrivée en avril 1915, les premières religieuses logent dans l’ancienne résidence des Chanoinesses des Cinq-Plaies qui deviendra le presbytère de la paroisse. En juin 1915, après la fin des classes au collège, elles s’installent dans la grande construction blanche qui domine les hauteurs du Nominingue. À partir de 1934, elles se spécialisent dans les retraites fermées. Date de départ inconnue.
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Luc Coursol, Un diocèse dans les cantons du Nord, pp. 205-206.
1914 – Les Sœurs du Sacré-Cœur-de-Jésus
Les Sœurs du Sacré-Cœur-de-Jésus sont à Gracefield depuis le début du siècle, soit en 1903. On les retrouve également dans les écoles de Bouchette, de Montcerf, de Maniwaki, de Grand-Remous et de Sainte-Thérèse-de-Gatineau. Elles arrivent à Mont-Laurier en octobre 1914 pour prendre service à l’évêché-presbytère, puis au Séminaire Saint-Joseph de 1915 à 1921. En 1936, elles seront remplacées par les Soeurs Notre-Dame de Mont-Laurier. Elles retournent alors à leur vocation première qui est l’enseignement.
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Luc Coursol, Un diocèse dans les cantons du Nord, p. 300.
1914 – Sœurs Notre-Dame de Mont-Laurier
Le 25 janvier 1921, Mgr Brunet reçoit de Rome l’indult qui l’autorise à ériger canoniquement la communauté des Sœurs de Notre-Dame de Mont-Laurier. Le dix-neuf mars suivant, en la fête de Saint-Joseph, les sept premières sœurs prononcent leurs vœux devant lui.
Monseigneur Brunet installe la nouvelle Congrégation dans deux maisons qu’il possède près de la cathédrale. À peine installées, les sœurs se voient confier la charge d’un premier groupe d’orphelins. La communauté répond à un besoin pressant et elle grandit rapidement, Monseigneur doit reloger les religieuses dans un nouveau couvent qu’il vient de faire construire tout près de la cathédrale. En octobre 1920, elles déménagent dans le nouveau couvent de briques rouges.
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Les besoins toujours croissants nécessitent, cependant, une nouvelle construction et le 21 novembre 1933, la construction de la Maison Mère sera entreprise par la Corporation épiscopale. Le déménagement eut lieu au mois de mai 1934.
L’œuvre est bientôt connue dans tout le diocèse et de partout, les curés demandent l’aide des sœurs. Ainsi, selon leurs moyens et le nombre de religieuses, elles enseigneront dans les écoles de Ferme-Neuve, de Lac-des-Écorces, de Saint-Rémi-d’Amherst, de Bréboeuf, de Saint-Donat de Montcalm et de Lac Saguay. On les retrouve aussi responsables de l’entretien de l’évêché et du séminaire diocésain.
En 1921, une première jeune fille de la région devient membre de la communauté, il s’agit d’Irène Leblanc, fille d’Adolphe Leblanc et de Luce Moncion de Ferme-Neuve. Elle consacrera quelques années à l’enseignement puis elle se dévouera dans les presbytères au service des prêtres. Sœur Saint-Léandre couronne sa carrière en travaillant comme aide-pharmacienne à la Maison mère, de 1974 à 1984.
En mars 1937, la communauté quitte son couvent du Rapide-de-l’Orignal, près du Séminaire pour aller poursuivre son œuvre en Abitibi, à Rouyn. Elles prendront alors le nom de Sœurs Notre-Dame-Auxiliatrice.
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Luc Coursol, Un diocèse dans les cantons du Nord, Pp. 207-208.
Luc Coursol, Histoire de Mont-Laurier 1885-1940, tome 1, Pp. 210-211-289.
Semailles et moisson, de 1921 à nos jours, Éditions Francine Breton, P. 76.
www.geocities.ws/meilleuro/04118-01.htm
1931 – Les Sœurs Grises de la Croix d’Ottawa
En septembre 1931, cette communauté religieuse accepte l’invitation de Mgr Limoges de venir à Mont-Laurier s’occuper d’un orphelinat et d’un hospice (L’hospice Sainte-Anne) pour les vieillards. En juin 1932, les premières religieuses, dirigées par Soeur Saint-Donatien, arrivent à Mont-Laurier pour aménager l’intérieur et préparer la venue des premiers vieillards.
Une partie de leur établissement servira d’hôpital jusqu’à l’ouverture de l’hôpital de Mont-Laurier en 1950. À ce moment, leur établissement redevient un orphelinat et un foyer pour personnes âgées. En octobre 1974, elles cèdent le Foyer Sainte-Anne au Ministère de la Santé. Aujourd’hui, la congrégation s’appelle les Soeurs de la Charité d’Ottawa.
En juin 1979, nos paroissiennes et bienfaitrices depuis 1932, quittent Mont-Laurier.
Voir
Blanche Chartrand. P061 Fonds Familles Alix, Chartrand, Ménard.
1934 – Moniales Bénédictines du Précieux-Sang
À la demande de Mgr Joseph-Eugène Limoges, c’est en juin 1934 que sept sœurs Adoratrices du Précieux-Sang en provenance de Nicolet débarquent à Mont-Laurier pour fonder le premier monastère de contemplatives.
Les nouvelles arrivées sont : Sœur Marie-Sainte-Cécile (Dubuc), Sœur Marie-du-Carmel (Tessier), Sœur Marie-de-la-Providence (Lemay), Sœur Marie-Immaculée (Mercure), Sœur Catherine-de-Jésus (Rousseau), Sœur Véronique-de-la-Passion (Lafond), et Sœur Marie-du-Bon-Conseil (Breton).
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Mère Marie-Sainte-Cécile (Alexina Dubuc) abbesse fondatrice, y assuma la gouvernance durant 51 ans soit jusqu’en 1985. Après 82 ans de vie monastique, elle décède le 7 janvier 1994 à l’âge de 102 ans. Ses funérailles furent célébrées à Mont-Laurier par Mgr Jean Gratton.
En 1949, un décret spécial du Vatican approuve un important changement à la communauté. Le 6 janvier 1950, les sœurs prononcent leurs vœux selon la règle de Saint-Benoît, soit un vœu d’obéissance, un vœu de stabilité et un vœu de conversion.
Mère Cécile Bénédicte Dubuc
Abbesse fondatrice (1934 à 1984)
« Nous menions une vie riche et pleine : le labeur au champ faisait équilibre à la prière. »
Moniale Bénédictine
Fondée en 529 en Italie par Benoit de Nursie, la communauté grandissante, il rédige les règles de la vie monastique qui sont connues sous la règle de Saint-Benoît qui dicte la vie quotidienne des moines. La vie moniale est régie en trois activités principales soit : la prière commune, la lecture priante et le travail manuel.
Le gouvernement du Québec modifie la Loi constituant en corporation « Les Sœurs Adoratrices du Précieux-Sang de Mont-Laurier » et changeant leur nom en celui de « Les Moniales Bénédictines du Précieux-Sang de Mont-Laurier » sanctionnée le 7 mars 1951.
À leur arrivée, elles demeurent dans un couvent qui était situé près de la cathédrale. C’est en décembre 1952 qu’elles s’installent définitivement dans l’abbaye située sur le boulevard Paquette (maintenant l’hôtel de ville de Mont-Laurier) jusqu’à leur départ en 2011. La relève n’étant plus assurée, elles quittent Mont-Laurier en 2011 pour Saint-Hyacinthe. La communauté de Mont-Laurier leur dit merci par une célébration à la cathédrale le vendredi 21 octobre 2011.
Femmes avant-gardistes, elles furent pionnières dans l’élevage des chèvres au Québec. Visant l’autosuffisance, ces femmes aux mille métiers fabriquent leur pain, leurs conserves, leur savon, elles sont cordonnières, tisserandes, couturières, cuisinières, chocolatières, maraîchères, artistes, éditrices et sont responsables de la fabrication des hosties pour les cérémonies religieuses.
D’une grande hospitalité et d’une grande sagesse, elles accueillent les gens qui sollicitent conseils et prières. Malgré leur retrait physique de la communauté, elles connaissent très bien les préoccupations des gens et sont près d’eux.
Pour en savoir plus, visitez l’Espace muséal des Bénédictines de Mont-Laurier 1934-2011, à l’Hôtel de Ville de Mont-Laurier, tous les jours de 9h à 17h.
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Règle_de_saint_Benoit.wikipedia
Chapitre 131, Statuts de Québec 14-15 George VI 1950-1951, Québec, 1951, p. 591-592.
Des femmes impliquées dans leur communauté, Louis-Michel Noël, La Laurentie numéro 7 Printemps 2010.
1936 – Petites Sœurs de la Sainte Famille (1936-1996)
Étant une Marianite de Sainte-Croix, Mère Marie-Léonie Paradis fonde en 1880 à Memramcook au Nouveau-Brunswick les Petites Sœurs de la Sainte-Famille. Par la suite la maison mère s’installe dans la ville de Sherbrooke. Leur mission : « Servir Jésus-Christ dans la personne du prêtre ». Elles s’occupent de la sacristie, de la cuisine, de la buanderie, de la couture et du ménage. Elles œuvrent dans les presbytères, les évêchés, les séminaires. Les soeurs soutiennent les prêtres, prient pour eux et sont à leur écoute. De plus, la prière fait partie intégrante de leur mission.
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Mgr Joseph Eugène Limoges fait appel à la congrégation des Sœurs de la Sainte-Famille afin de prendre en charge la cuisine et l’entretien ménager de l’évêché ainsi que du séminaire Saint-Joseph. Celles-ci arriveront à Mont-Laurier en 1936.
Leur fondatrice a été béatifiée le 11 septembre 1984, elle porte donc le nom de Bienheureuse Marie-Léonie.
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Mgr Andre Ouellette, Un passé plein d’avenir.
www.soeursdesaintecroix.org
www.centremarie-leonieparadis.com
1950 – Sœurs Marianites de Sainte-Croix
En juillet 1950, arrive de France la Congrégation des Marianites de Sainte-Croix à qui on confie la direction du tout nouvel hôpital d’une centaine de lits, sous la direction de Mère Véronique. Elles forment également des infirmières auxiliaires à l’hôpital de Mont-Laurier. En 1961, des travailleuses laïques remplacent graduellement les sœurs Marianites. En 1970, la direction de l’hôpital passe à un laïc.
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Luc Coursol, Histoire de Mont-Laurier 1940-1990, tome 2, p.210.
Voir
Sœurs Marianites devant l’hôpital Notre-Dame-de-Sainte-Croix.
P118 Fonds Studio Fleur de lys
1950 – Sœurs de Sainte-Anne
Elles s’installent à Sainte-Véronique en septembre 1950 et assument la direction de l’école du village. En 1952, elles se destinent à l’enseignement dans les écoles de Lac Saguay et Saint-Jean sur le Lac et en 1953 à celles de La Macaza.
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Madeleine Grammond, Histoire de Sainte-Véronique 1896-1996, Pp. 94-104-105.
Luc Coursol, Un diocèse dans les Cantons du Nord, Pp. 151-160-227.
Photo: Les cinq premières religieuses à Sainte-Véronique. De gauche à droite : SS. Marie-Monique d’Ostie,Marie-Thérèse-de-Florence, Marie-Flore-Imelda, Marie-Ange-de-Jésus, Marie-Laure-Éva. Source : Madeleine Grammond, Histoire de Sainte-Véronique 1896-1996, page 106.
1954 – Oblates de l’Immaculée-Conception
Le 11 mai 1954 arrivent à Mont-Laurier quatre membres de la Congrégation des Oblates missionnaires de l’Immaculée-Conception en les personnes de Mlles Yvette Poulin, directrice, Suzanne Grenier, Réjeanne Caron et Gabrielle Marcoux qui sont chargées des cours d’enseignement ménager à l’École d’agriculture : art culinaire, couture, tissage, tricot, crochetage, chapellerie, art décoratif. Elles ont également œuvré à Lac St-Paul en 1954 et à Chute-St-Philippe en 1956. Date de départ de Mont-Laurier non connue.
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Luc Coursol, Un diocèse dans les cantons du Nord, pp. 229 et 283.
Curé Ernest Brault, Chute-St-Philippe 1933-1983, p. 25.
Photo: Famille Absolon Richer. Religieuse en blanc : Oblate de l’Immaculée-Conception. Religieuse en noir: Sœur de la Providence. P027 Fonds Alcide Boudreault.